Des chiens de traineau en Laponie, à un plongeur de falaises de Cassis, le frenchy Brice Portolano est en passe de devenir un Indiana Jones de la photographie de voyage. Son dernier road trip va dans ce sens : 6 jours coupé du monde sur les routes de sables de Namibie.
Ses maîtres mots : authenticité, style, liberté et évasion. Du haut de ses 25 ans, Brice Portolano surfe déjà sur la vague du succès, la sienne, tant son style singulier et artistiquement peaufiné le démarque sur les réseaux sociaux. Pourtant lui semble consacrer davantage de temps à immortaliser la relation entre l’homme et la nature aux quatre coins du globe, qu’à se pavaner des heures en zone urbaine à gonfler sa page facebook.
À travers ses clichés d’immersion dans le quotidien atypique de personnages à part, d’une dresseuse de huskies exilée en Laponie, à des marginaux coulant des jours heureux dans les hameaux d’Alaska, en passant par un « cliff diver », plongeur au caractère bien trempé dans les calanques de Cassis, Brice Portolano ne se targue pourtant pas d’être de la trempe d’un photo-journaliste mais d’un photographe de voyage inspiré et baroudeur.
« Je suis fasciné par les photographes de mode qui arrivent à créer de belles images à Paris. Pour moi c’est impossible, j’ai besoin de déséquilibre, de météo instable et d’un peu de chaos – et c’est pour ça que j’aime autant voyager, il n’y a rien de plus agréable que d’être surpris par la nature à travers la conditions, les animaux, les découvertes. »
Récemment sélectionné dans le cadre du projet Disconnect lancé par la banque d’images Fotolia, ce fou d’aventure s’est lancé dans un road trip improvisé en Namibie, un pays collé à l’Afrique du Sud et deuxième territoire le plus désertique au monde.
Si son leitmotiv se résume à s’immerger dans la vie d’individus au mode de vie idiosyncratique, ce diplômé des beaux arts de la Sorbonne, sort cette fois totalement de sa zone de confort en allant se confronter à des dunes de sables à perte de vue et à des paysages lunaires, avec pour seule compagnie humaine, l’équipe de What the Film et le réalisateur Anthony Legrand.
Investit par la mission d’ébaucher en images et en vidéo la sensation d’être isolé du monde, la team s’est équipée d’un 4×4 solide et d’un drone « Milosh ». L’histoire retiendra le caractère instinctif de ce road trip : aucun itinéraire précis, aucun repérage, une quête d’eau vitale, un jeu de recherche de perspectives et de lumières parfaites, 5kg de viande sèche, un dégradé d’orange grandiose à l’horizon, des nuits étoilées époustouflantes, une redécouverte de soi et de l’autre dans un environnement sauvage et pour couronner le tout, des rencontres inoubliables avec des locaux afin de saisir le côté humain d’une Namibie à couper le souffle.














