Le ridicule ne tue pas et l’art peut le sublimer! Le photographe italien Sandro Giordano en sait quelque chose, suite à un vol plané d’anthologie par dessus le guidon de son vélo l’été dernier, il eut le déclic! De son nez amoché et son bicycle intact, en est née sa série « IN EXTREMIS – Bodies with no regret »!
Rire du malheur des autres quand il n’est pas mortel! Surtout quand ceux-ci, en plein délire consumériste et obsédés par l’apparence, finissent par fléchir sous le poids d’une vie moderne épuisante!
Sandro Giordano avec ses clichés ultra détaillés, met ici en scène avec un zeste d’humour satirique, des chutes improbables au sens propre comme au figuré, de filles en talons aiguilles à l’attirail de mode éparpillé, d’un chirurgien à bout, d’une joueuse de tennis les pieds dans le filet, tous piégés par leur propre environnement, s’évanouissant alors la tête la première dans un pot de fleurs, sur le bitume ou dans les escaliers, le corps sans vie et les membres désarticulés, incapables de se sauver eux même, comme si protéger leurs effets personnels, prenaient le pas sur leur instinct de survie!
Sa série « In Extremis- Bodies with no regret » fait actuellement trébucher les visiteurs de la célèbre Life Gallery de New-York.