Avec le photographe Peter Garritano, même une tête de cochon mort dégage un improbable sex-appeal. Dans sa série « Pigs » le New-Yorkais a réuni une pléiade d’artistes, le but: Tatouer ces symboles de saleté et de voracité!
Un travail de cochon? Entre dégoût visuel adouci par un fond rose bonbon et beauté incarnée par des tattoos minimalistes ou plus violents, les clichés de Peter Garritano confèrent un côté badass voir sexy à l’animal de « l’impureté » si souvent sous-coté!
Un ultime instant de gloire ou de déboire qui ne fera sans doute pas oublier les célèbres « Trois petits cochons », « Babe » ou « Rudy » ! Mais qui n’est pas sans rappeler le premier ministre anglais David Cameron actuellement empêtré dans un tourbillon d’allégations selon lesquelles il aurait inséré ses parties génitales dans la gueule d’un porc mort lorsqu’il était étudiant!
« Pigs » met ici en lumière le travail des tatoueurs favoris du photographe, tous partant pour cette aventure morbide et visiblement déjà presque rodés à l’exercice selon une interview de Vice :
« La peau des porcs est parfois utilisée par les tatoueurs dans leur formation car semblable à la peau humaine, voilà pourquoi j’avais initialement pensé que le projet serait réalisable. Mais la peau d’entrainement que vous achetez provient des côtés du corps du cochon, plus lisses et uniformes. La peau sur la tête était très différente, ridée, et variante en épaisseur et texture. Le résultat s’est finalement avéré à l’a hauteur »! – Peter Garritano-