La rue, paradis des ivrognes à Tokyo

Cocktails traitres, soirées no limit où la gorgée de trop peut propulser au sol, la tête à l’envers à se croire dans un grand huit, l’alcool joue souvent des tours à ceux qui aiment en abuser. Le photographe Japonais Kenji Kawamoto dans sa série « Drunkards’ heaven » espionne les ivres morts gisant en costard dans les rues de Tokyo.

Abus de Saké et dodo dans la rue! Les weekends au Japon, c’est dortoir à ciel ouvert pour des milliers de personnes. Un phénomène récurrent répondant à la logique « work hard, play hard », un spot télé a même été diffusé l’année dernière dans le but d’épingler les cadres et employés titubant la nuit tombée avant de perdre bataille face à l’équilibre et ainsi s’écrouler trop ivres sur le bitume jusqu’au soleil levant.

Le photographe Kenji Kawamoto a sauté sur l’occasion pour shooter ces « spécimens » d’après soirées trop arrosées. Une collection de clichés d’hommes à l’article de la mort, sur leur 31 ou encore en tenue de bureau, tous résignés à regagner leurs appartements exigus. S’en dégage contre toute attente un certain romantisme et un respect des sujets, telle une invitation au voyeurisme décent. Exit ici les cascades de vomi et autre culs nus involontaires.

« Chacun a différentes responsabilités, mais tout le monde vit à un rythme effréné. Les gens boivent avec des amis comme récompense d’une journée de dure labeur et le lendemain refont face au travail comme des guerriers! »

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