Bosozoku girls, le gang qui fait des queues de poisson

Le « Fast and Furious » de la bécane en version japonaise… Les Bosozoku girls sont les enfants terribles de la route.. Ça se la joue dure, les muscles contractés!

Véritable gang rebelle de filles ados vicieuses mais inoffensives, à la testostérone dans le cerveau, tatouées comme dans les Ghettos de L.A, les cheveux longs décolorés post-hard rock, un maquillage excessif, des uniformes allant de la touche Anime flashy « Kawaii » si propre au Japon, à la tenue classique, kimonos et blousons en cuir floqués, symbole de l’âge d’or du mouvement dans les 80s! Ce girl power frotte le bitume et met les gaz au guidon de scooters ou motos bon marché et customisés à l’extrême, de vraies oeuvres d’art sur deux roues.

Bosozoku signifie « Clans de vitesse violents ». Né dans les 70s d’un groupe de fous de mécanique âgés de 16 à 20 ans, au look Grease, qui alors en conflit avec les forces de l’ordre, sévissait sur les routes et dans les villes du Japon, par des queues de poissons, rafales de klaxon, hurlements sur piétons et du vandalisme. La police alors sur le quai vive, avait fait des bosozoku bikers, « un réseau à démanteler » à tel point qu’aujourd’hui le mouvement est sur le déclin, porter un uniforme du gang mène à l’arrestation sur le champ. Certains ont pris la tangente, en signant chez les Yakuza.

Pourtant la sous-culture Japonaise, ne s’essouffle pas. Ces filles dans le vent, pour la plupart ayant flirté avec des garçons Bosozoku, ont chopé le virus de la conduite à leur coté! Puis refusant de s’assoir à l’arrière, elle se sont payées leur propre moto, se réappropriant les codes de leurs ainés pour un rendu très « parade acidulée » et effet de style.

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