AMANDA CHARCHIAN et ses modèles culs nus dans les bois

La peau à la place des fringues. Quand Eve sans Adam gambade sous acide dans une forêt vierge ou dans un désert aride. La photographe Amanda Charchian, une fille de L.A au sang Iranien, scande le « libre comme l’air » et fait le distinguo entre porno et nudité. Dans un bain de couleurs saturées, moussant de surréalisme.

Une jeunesse à poil et libérée, de l’eau de rose en mini dose, une inconscience hippie , c’est sa touche perso. Tant son univers lui colle à la peau. Des clichés ailés, à l’état sauvage, tout en transparence et surexposition. Amanda Charchian se permet ce dont son pays d’origine interdit :

« J’embrasse cette liberté dont je dispose en tant que femme artiste aux USA. Mes parents ont échappé à l’oppression du régime islamique d’Iran à la fin des 70´s au nom de la liberté et de l’amour pour leurs enfants. Les risques dangereux qu’ils ont encourus, sont la raison pour laquelle j’exprime ma créativité à plein temps. »

La nudité ici se fond dans la nature , un cache cache entre le visible ou non, avec en dénominateur commun : Phéromones et beauté à l’état pure. Inutile alors d’y trouver une forme de provocation. Place au rêve éveillé mystico-érotique, tel un antidote à des photographes comme Terry Richardson dégradant la femme aux yeux de beaucoup. Car selon elle : « Nous vivons dans un monde où internet ne fait la distinction entre nudité et pornographie. »

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