Les WC publics en France, c’est un peu comme Justin Bieber dans l’attirail pub de Calvin Klein : Une vision d’horreur. A la seule différence, d’être aussi rares que des pingouins dans le Sahara, soit payants soit en autarcie depuis que Monsieur Propre ne refuse cette corvée.
Même si à Paris, certains sont auto-nettoyants, même si il est vrai, l’app Le Trèfle soulage en un clin d’oeil les envies de libérer le kraken avec sa fonction géolocalisation, ses 70 000 toilettes référencés et ses petites étoiles style et propreté.
Décapant. Seul l’artiste avant-gardiste Marcel Duchamp en 1917 avait su donner un look clean mais polémique à un urinoir français « La Fontaine » en y apposant une simple signature. Aussi controversée que Justin Bieber mais gravée dans les annales, l’oeuvre était jugée comme immorale et vulgaire, une blague à l’art. Pourtant, l’art conceptuel en découla, ainsi que les « ready-made », ces objets « tout fait » téléportés dans les musées en un claquement de doigt, réactivés dans les 60s par le pop art.
La nouvelle vague. Au Japon, au Canada, en Australie et dans pléthore de pays attrape-touristes, des designers ont réfléchi à des façons d’ériger l’humble urinoir publique en œuvres esthétiques, surréalistes et loufoques, aux clins d’oeil parfois espiègles.