Sans queue ni tête et sans orgasmes! Dans sa série « Empty Porn Sets », la photographe anglaise Jo Broughton documente sans choquer les espaces thématiques utilisés pour tourner des films X petit budget. Marc Dorcel s’en débectera.
Des décors loufoques et kitsch pour la plupart, de la suite rose pastel à la jungle factice en passant par les traditionnelles chambre d’hopital et salle de classe, Jo Broughton dévoile des lieux sans figurants en action qu’elle a autrefois fréquentés, non pas en tant qu’actrice mais comme assistante et nettoyeuse dans un porn studio à la fin des années 90, afin d’arrondir ses fins de mois :
« J’ai observé des séances dans la lumière froide du jour. Ramasser et ranger le désordre était un peu comme être dans une scène de crime. »
Venant la plupart du temps shooter ces antres de l’industrie érotique, après que les acteurs aient fini leur business et ne quittent les lieux, alors étudiante en art, elle se retrouva souvent nez à nez avec des sextoys, accessoires et autres flacons de lubrifiant laissés en vrac, tels des indices sur les scénarios testés!