Un monde futuriste dystopique et dépouillé où l’art de rue demeure. Influencé par les films Hong-Kongais des 90s, notamment John Woo’s Bullet in The Head et un escadron de photos google de la métropole car il n’ y a jamais mis les pieds, l’artiste français Nivanh Chanthara fada d’Asie, imagine Hong Kong et son armada de grattes ciel dans un monde apocalyptique sombre, morne et opprimé , habité par des robots et des cyberpunk bridés où les vivants du tiers-monde luttent pour la survie.
Digne de l’animation Hollywoodienne dans sa réalisation , peut être parce Marvel comics l’embrigada à Montreal en 2007 en tant que concept artiste pour son show animé Iron Man: Armored Adventures , cette série d’images, nuancées de dessins traditionnels, photomontages et modélisations 3D, s’apparente plutôt dans le style à un mash up entre l’anime japonais (Akira de Katsuhiro Ōtomo) et le quartier de Kowloon à Hong Kong. Autrefois street artiste, Nivanh Chanthara intègre ici le graffiti à outrance dans le décor et même dans ses kids de la rue, conférant ainsi un esprit de révolte ghetto urbain à son univers.
Un projet d’art digital dense et prometteur, intitulé Babiru (Babel en Perse) clin d’oeil à la tour de Babel et son architecture vertigineuse, qui selon son créateur « pourrait devenir un comic book si un jour une réelle idée d’histoire se dessine, mais pour le moment c’est juste du fun ».