En images : Bangkok n’est pas que la capitale du sexe et du gobage d’insectes

 

Loin d’exhiber seulement les soirées désinhibées et multi-sexuelles de la mégapole tentaculaire thailandaise, le photographe Duran Levinson plonge dans les entrailles de la street culture des quartiers moins populaires de Bangkok.

Aussi farfelu soit-il, le nom complet en thai de cette sulfureuse capitale est à en perdre sa salive : « Krung Thep mahanakhon amon rattanakosin mahintara ayuthaya mahadilok phop noppharat ratchathani burirom udomratchaniwet mahasathan amon piman awatan sathit sakkathattiya witsanukam prast. », soit le record du nom de ville le plus long au monde. L’épeler ponctionnerait plus de temps qu’il en faudrait au photographe de mode globe-trotter Duran Levinson afin de documenter à voix haute sa série « Streets Of Bangkok » dans l’effervescence d’un Go Go bar local. Pourtant c’est plutôt à l’écart des salons de massages, des quartiers rouges équivoques et des sites touristiques emblématiques grouillant d’appareils photos que ce sud-africain de 28 ans a décidé de s’aventurer en solo, y préférant les lieux plus authentiques et parfois malfamés de la « ville des anges ».

Entre deux shootings de mode programmés, ses pérégrinations l’ont notamment amené à multiplier les portraits esthétiques de bouddhistes , de riverains lambda mais aussi de membres de gangs du ghetto de Khlong Toei ou encore de visiteurs au visage patibulaire, déambulant le long du dangereux « Soi Cowboy », là même où des scènes de Very Bad Trip 2 ont été tournées.

Des clichés de rue extraits de mes missions documentaires, bien épaulé par quelques collègues photographes ou Filmmakers, parsèment aussi cette série qui explore les coins et recoins d’un Bangkok encombré.

Intégralement capturée à l’aide d’un Pentax ME-Super et d’un Contax T2, sa virée réaliste et initiatique dans au coeur de la résidence du Bouddha d’émeraude (Bangkok) est à retrouver sur son site perso.

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