2000 km, 33 voitures, 1 tracteur, 2 filles, 25 soupes, 1 moustiquaire et 1 couverture de survie : voyage vibrant sur la « terre de glace ».
Une exploration en duo, entre amies, sur les open roads d’Islande, avec trois fois ni rien, si ce n’est des appareils argentiques en poche et deux visions assorties, poétiques voire mélancoliques de la terre de Björk. L’Islande est un art et à y regarder de plus prêt, quoi de mieux que des diptyques ou triptyques photographiques pour la représenter dans son plus simple appareil : à la fois silencieuse et d’une nature gelée, idiosyncratique.
Les photographes frenchy Erell Hemmer et Cléo-Nikita ont fait ce choix visuel en distinguant terre et glace dans une série photos aventurière et contemplative qui confirme encore un peu plus la pensée d’une kyrielle d’intéressés : « C’est un rêve éveillé à seulement 3 heures de Paris. »
« -Island stop- est un voyage. C’est deux visions d’une île faite de terre et de glace. En septembre 2015, moi et mon amie Erell avons décidé de faire de l’auto-stop et du camping en plein air en Islande. Nous avons perçu un paysage silencieux, qui a conduit à des photographies particulières, complètement déconnectées de la réalité. Dans un horizon gelé, apparemment sans humanité, là où l’errance est la clé. «
L’histoire ne nous dira pas pourquoi cette fine équipe intrépide s’est munie d’une moustiquaire lors de son road trip. Choix plutôt curieux puisque l’Islande fait partie des quatre pays au monde à déclarer ne pas en avoir. Le seul et l’unique présent sur l’île se trouverait enfermé dans un flacon d’alcool à l’Institut d’histoire naturelle islandais. Le mystère reste donc entier !