Se faire arrêter en Iran pour avoir photographié une bataille d’eau, c’est possible! Alors « shooter » un lieu saint, relève du suicide! C’est la zone 51 de la religion. Seuls les croyants y ont carte blanche. Rares sont donc ceux à l’instar du photographe Japonais Koach à avoir obtenu le Graal, à savoir une session photos privilège dans l’un des lieux de culte les plus fantastiques d’Iran : Nasir-ol-Molk, la mosquée Rose. Un plaisir inusité pour les yeux entre psychédélisme oriental, architecture archi intrigante et vitraux kaléidoscopes !
Pour les lève-tôt. Ici, la lumière ne passe à travers les vitraux qu’au soleil levant, une explosion de couleurs spectrales sublimant alors un décor d’arcs de voûtes mosaïqués à l’extrême : L’orient psyché! La mosquée Rose, chiite de naissance, a été élaborée ainsi : La visiter à midi serait peine perdue.
« La vue des rayons du soleil à travers les vitraux colorés, qui retombent ensuite sur les tapis persans, est tellement envoûtante qu’elle semble venir d’un autre monde. Même si vous êtes la personne la moins croyante au monde, vous sentirez probablement vos mains se rejoindre naturellement en signe de prière lorsque vous verrez l’éclat de cette lumière. Les constructeurs de cette mosquée ont peut-être voulu montrer leur « foi » à travers la lumière du petit matin qui scintille à travers le vitrail. », confie Koach, un photographe Japonais.
Construite de 1876 à 1888 à Shiraz ancienne capitale Perse, Nasir-ol-Molk, au delà de son aspect hypnotique et nécromant, fascine par un design architectural à part, où symétrie et perspective forment un duo de choc. Des Mille et Une Nuits aux Mille et un matins!