Icônes de pop culture dans les 70s et 80s grâce aux films de Kung-fu , as du combat, de la lévitation et des cabrioles irréalistes, les moines Shaolin suscitent encore aujourd’hui le mystère. En 2012 le photographe aventurier Tomasz Gudzowaty s’est s’immiscé dans leur intimité surhumaine !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Comme sprinter sur les murs, faire le grand écart perché en l’air, méditer en position poirier ou encore fendre des briques à la force des mains et de l’esprit! Les moines Shaolin de la région du Henan en Chine maitrisent à la perfection ces mouvements et tant d’autres en défiant la gravité.
Dans sa série en noir et blanc « Shaolin Monks » , auréolée de nombreux prix comme le célèbre World Press Photos, le photographe humaniste polonais Tomasz Gudzowaty lève le secret sur le quotidien si discret et sur la discipline athlétique tant irréelle de ces Warriors de la méditation au sein de leur monastère. Entre endurance, équilibre, force, habilité, douleur mentale et poésie!
« Le Kung-fu Shaolin se pratique surtout sans adversaire, puisqu’il n’a jamais été conçu pour tuer, et les noms très zen de ses mouvements impliquent qu’il est plus dans une logique de méditation que de combat. Cependant, la seule différence entre casser une cruche d’argile et dévisser un crâne humain à mains nues, reste la conscience de la volonté. Malgré sa commercialisation, le Kung Fu conserve un caractère mystique proche d’une discipline monastique que de performances de gladiateurs modernes ». – Tomasz Gudzowaty-
Shaolin Monks – Tomasz Gudzowaty –