Son surnom « la princesse d’internet », lui colle à la peau, le pastel aussi, le féminisme 2.0 encore plus. La photographe suédoise Arvida Byströms dérange autant qu’elle fascine. Le temps passe et son adn trash s’adoucie. Effet girly assuré!
Sans aucune once d’ironie ni de sarcasme, cette artiste de 23 ans basée à Londres compte déjà une pléiade de faits d’armes artistiques sanglants et polémiques. Sa série « There will be Blood » sur les règles publiée en 2012 dans Vice exhibait des photos de femmes dans leur quotidien aux culottes dégoulinantes de sang, le ton était donné.
Récidive plus sexuelle en 2013 lorsque que cette geek dans l’âme et sans tabou pour la pilosité des corps, performa une semaine dans une galerie accompagnée d’un matelas, d’un ordinateur et d’un homme, une expérience qui l’aura menée à s’essayer au gode ceinture, de quoi rester « graver » dans les annales et ainsi défrayer la chronique ou inciter au voyeurisme. Oui car à quoi bon, 50% des couples divorcent!
Contre toute attente, Arvida Byströms est entrée dans une phase féministe new look, moins hard et hyper connectée en 2015, ses modèles aux airs emo modéré ne décollant alors plus de leurs smartphones. Son crédo? Relater les tourments des filles sur internet avec une touche pastel sucrée comme pour édulcorer ses pensées chocs.