Pour la première fois, la jeune artiste israélienne lâche ses projections faussement idylliques sous les sunlights des tropiques et raconte l’appétit sexuel de la femme, non pas en musique mais dans un livre ouvert en missionnaire : Golden Showers.
Impétueuse et graveleuse, chargée d’insinuations voire ludique, si Golden Showers (= les douches dorées), était une femme, sa sexualité serait viscérale et sans complexe au point qu’uriner au lit sur son partenaire, ne lui poserait aucun problème de dignité ni d’hygiène. Dans ce livre, son second, explorant le désir de la femme ainsi que son langage à travers des cadrages uniques et aigus dont la cadence visuelle fait des va-et-vient en mimétisme avec une partie de jambes en l’air intense et parfois moins délicate qu’espérée, Dafy Hagai plonge son objectif sans coup fait rire dans l’intime et dans un étrange bivouac à la sensualité moite. Comme une sorte de lookbook aussi stylé que répulsif, loin de la purée commerciale ambiante dans le domaine, l’en atteste ses éditoriaux si inspirés pour Adidas ou Vogue.com. Car comme elle le dit :
« C’est à propos de la possibilité de s’exprimer soit même sans avoir le besoin d’être parfaite ou mignonnE »
Les aventures fabuleuses de Dafy Hagai sont à suivre ici !










